Retour de vacances

Un été pas pour rien

En deux sessions nous sommes allés à la mer cet été, une fois en juillet avec belle-maman (on est chez elle) et une seconde en août avec une amie. Un petit coin de paradis Vendéen à 2 km de la plage par le bois.

Rentré le 18 août au lieu du 19 pour des raisons que je tairai, j’ai écourté à contrecœur mes vacances à la mer et celles de Thomas par la même !

Les vacances aux Conches ont l’avantage de me rappeler les plaisirs simples de la vie : Le mérite de jouir du confort que l’on se donne soi-même. Il y a les corvées d’eau qui ont le mérite de rappeler comme c’est une denrée respectable et qu’il ne faut pas gacher. L’électricité ? On s’en passe à l’usage quotidien.

J’aime tondre, couper l’herbe, couper les branches qui pourrissent et endommagent et gênent sur notre espace vital. Refaire la marche qui s’affaisse, restructurer la porte d’entrée du bungalow parce qu’elle frotte dangereusement parterre, faire le tour du terrain et scruter le grillage pour détecter les intrusions et éventuelles démolitions… je restaure, je répare, je nettoie… et j’adore ça ! La prochaine fois j’aimerai CULTIVER ! Quoi ? Pourquoi pas des melons ? Des tomates ? J’estime avoir le privilège de me faire ce plaisir vue l’ardeur (même si c’est par plaisir) que je met à l’entretien de ce terrain. J’aime voir mon tout petit courir autour des bungalow sans me demander s’il risque de croiser une vipère, des ronces ou autre trou dangereux ! Mon grand me demander s’il peut grimper à l’arbre et ma femme sourire à la vue de l’éblouissante beauté du terrain qu’achetèrent ses aïeuls 50 ans auparavant.

La liberté que j’éprouve sur ce terrain me rappelle celle qu’inconsciemment je vivais lorsque je n’était qu’un enfant campagnard qui n’avais jamais vu la mer à Montvicq (03). Plus que du plaisir, une raison de vivre !

Je voudrais que l’on emmène notre chat, Dolly notre minette stérilisée grossissante qui n’a connu que l’appartement dans lequel nous sommes depuis 2007. Elle maigrirait vite en courant de par la nature rattrapée par son instinct de chasseur Chartreux.

Et puis un des matins de ces vacances ou j’éprouvais un besoin de faire un truc que j’ai décidé, j’ai emmené mes fils, nous étions tous les trois seuls. Ma destination était la jeté de la Tranche sur Mer. Un jour gris et pluvieux. Jacques dans la poussette et Thomas marchant à côté, nous avons traversé la zone nautique, les écoles de voile, de surf et la grande boutique. C’était marée basse, on a admiré des petites embarcations en file indienne qui contenaient des enfants en apprentissage de voile ; ceux ci semblaient adorer en avalant l’air abondamment et généreusement. Mon grand aurait volontiers tenté l’aventure et mon petit fixé l’événement pour réciter la chanson « bateau sur l’eau … » et en faire le rapport. Nous sommes ensuite allé sur la jeté en apercevant un petit « parking » pour ne pas dire port de plaisance. Plein de petits bateaux y étaient ancrés. Ça a fait TILT dans ma tête ! Un zodiac fut mis en eau rapidement à l’aide d’une remorques à pan inclinable, le moteur démarré il partit alors à toute vitesse bravant les vagues violentes ce jour là. Nous avons poursuivi notre promenade sur la jeté croisant quelques pécheurs en leur demandant quelques « tuyaux ». Mon grand était aux anges et mon petit attentif. En repartant de la digue, Jane arrive à notre rencontre avec Sandrine et Ambre. On a terminé par une ballade sympathique dans le village.

Le lendemain et le sur-lendemain je suis allé acheter le journal local non seulement pour les nouvelles mais aussi pour les annonces et principalement les terrains, habitations et bateaux…

Et quelle surprise lorsque je me suis rendu compte que l’on pouvait être propriétaire d’un vrai bateau pour 2 500 € !

Conclusion

Bien avant 2012 avec Jane on s’est dit qu’on déménagerai en Vendée. Mais là ça a été le déclic à nous en rendre malade ! Je me suis senti bouffé par le quotidien lorsque j’ai senti la fin des vacances Vendéennes 2012. Jane veux, et c’est un impératif que notre Jacques fasse sa rentré de CP en vendée. Ca nous donne 4 ans mais d’ici un an ou deux maxi on veux y être parce qu’on sature de Bourbonnais, Auvergne. On a besoin d’oxygène.

Elle, posée et philosophe, se dit chaque chose en son temps. Sa VAE (Validation d’Acquis d’Éxpérience) puis on déménagera en sachant où l’on va. Voilà 11 ans qu’elle bosse payée au lance pierre dans le même domaine, la moindre des choses est que cette expérience soit valorisée.

Mais moi, égoïste, je veux tout immédiatement ! Bien qu’on ait le même idéal, je voudrai qu’on soit à proximité de ce terrain de rêve quitte à n’acquérir qu’une modeste bâtisse pleine de travaux. Ou encore trouver un emploi qui ne serait pas forcément lié à mon activité actuelle mais près de Longeville sur Mer.

Compromis

Mon idée, projet, d’emménager rapidement en Vendée est infondé. Frustré, je ressent un véritable malêtre. De peur de me voir m’abimer, perdre mes rêves, faner, ma charmante épouse est prête à tolérer voir vivre et surement partager mes envies et ambitions démesurées.

J’ai besoin de prendre le large !

Par Bruno

"Mon Journal Intime" - Y'a pas de contributeurs, éditeurs et autres auteurs. C'est parfois écrit bizarrement ... pourrit ... Prolixe ... tant pis ! J'écris vrai à l'instant T et je retouche quand ça ne me plait plus à l'instant T + n.

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